Samedi, c’est la Toussaint. Le moment idéal pour se poser la question : inhumation ou crémation, quelle fin promet-elle les plus verts des chrysanthèmes – pour ne pas dire les moins polluants ?
Pour l’instant, il y a débat. Car oui, la crémation (30 % des obsèques aujourd’hui, encore bien davantage demain, affirment les sondages) occasionne des rejets polluants ; oui, les crématoriums sont énergivores. Mais, à en croire un responsable de la Fédération française de la crémation, cité par l’AFP, « les inhumations émettent encore plus de gaz dangereux [et polluent] 1,5 fois plus ». Bigre.
En 2018, on devrait y voir plus clair dans ces tristes fumées. À compter du 16 février précisément, une nouvelle réglementation s’appliquera en effet aux crématoriums. Lesquels devront être équipés de filtres pour éviter la pollution de l’atmosphère (le mercure provenant des amalgames dentaires, les métaux lourds ou les dioxines… sont aujourd’hui montrés du doigt) comme celle des sols (la faute, cette fois-ci, au formol utilisé pour la thanatopraxie).
Quant aux futurs défunts les plus motivés écologiquement, ils peuvent se rêver en… récupérateurs de chaleur. L’idée, déjà mise en pratique au cimetière parisien du Père-Lachaise où les salles du crématorium sont ainsi chauffées, est à la mode. Après l’huile de coude, la mortelle énergie.
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