Ses emballages du Pont-Neuf à Paris ou du Reichstag à Berlin n'avaient rendu personne malade. Sa dernière œuvre, les « Floating Piers », qui dessinent trois kilomètres de pontons flottants « jaune-dalhia » sur le lac italien d'Iseo, si.
En proposant pendant 15 jours aux flâneurs de marcher sur l'eau dans un cadre montagnard idyllique et (habituellement) paisible, Christo a créé l'émeute. Depuis l'ouverture, des centaines de milliers de personnes sont candidates à l'éphémère expérience (elle s'arrête dimanche prochain), quitte à braver un soleil de plomb.
Chaleur + foule = mauvais cocktail. Pour faire face aux malaises en tous genres, un poste médical avancé a vite été mis en place, réalisant dès son ouverture une grosse centaine d'interventions par jour, selon l'agence régionale des urgences de Lombardie. Plusieurs dizaines de promeneurs ont dû être hospitalisés dans la foulée.
Des fermetures partielles de l'installation, dans l'espace et dans le temps, ont également été décidées par les autorités qui ont mis en avant des exigences de santé publique, donc, mais aussi l'usure précoce de l'œuvre de l'Américain. Décidément, è pericoloso camminare sull'acqua.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque