Sécheresse – liée à El Niño – et crise économique ont conduit le gouvernement du Venezuela à prendre quelques mesures de sauvegarde radicales plutôt inventives. Au programme : changement de fuseau horaire de 30 minutes, création de nouveaux jours fériés ou réduction des journées de travail dans les ministères.
Et puis est aussi sorti du chapeau le rationnement électrique.
C'est ainsi que chaque jour, les frigos de milliers de foyers et de commerces du pays cessent brusquement de tourner durant quelques heures. Les bouchers ne réfrigèrent plus leur viande (pas plus qu'ils ne peuvent faire payer celle qui est encore froide puisque les terminaux de carte de crédit sont en sommeil) ; les grands consommateurs de courant, dont les hôtels (fini les mignonnettes bien fraîches !), ont été priés de pourvoir eux-mêmes à leurs besoins en électricité neuf heures par jour, ce qui a amené les centres commerciaux à réduire leurs horaires d'ouverture.
L'histoire ne dit pas si les pompes funèbres sont exclues de cette politique de rationnement. En revanche, la capitale Caracas, les aéroports, les installations des forces de l'ordre, les secours et, ouf, les hôpitaux le sont.
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