Ce couple de radiologues installés à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, gère un cabinet à quatre mains. Mais il n’en a pas toujours été ainsi.
Étudiants en médecine, ils se sont rencontrés au moment du choix de spécialité. L’un et l’autre prennent alors une double et identique décision. Chacun s’engage en « radio » et avec l’autre dans la vie. La radiologie est leur point fort et commun !
Seul ou à deux ?
Après avoir exercé un temps à l’hôpital, la jeune et dynamique radiologue décide de créer son propre cabinet. Son époux consulte en clinique mais finit par la rejoindre et intègre ce premier centre de radiologie. Le duo partage une vie, une spécialité et un même lieu de consultations « radio ». Cette expérience prend fin au bout de deux années… pour la mise en place d’un deuxième cabinet de radiologie.
Le couple poursuit sa carrière médicale dans la même ville mais en faisant cabinet à part. Le duo n’existe plus que dans la vie courante et les deux centres de radiologie ont chacun une patientèle attitrée. L’énergique radiologue décide le transfert du cabinet dont elle a la charge dans un espace plus lumineux et limitrophe de la ville de Châtillon. Cette implantation draine une nouvelle patientèle et augmente celle déjà acquise. L’exercice médical en duo des premières années n’est plus qu’un souvenir. Chacun semble apprécier la liberté d’exercice au sein de son propre cabinet et ce pendant de nombreuses années.
Bis repetita placent ?
Le duo mari et femme se voit pourtant contraint, en 2008, à reformer leur tandem professionnel pour des raisons d’ordre économique. L’un des deux cabinets voit le nombre des consultations baisser en raison de travaux de voirie qui le rendent difficile d’accès pendant un certain temps. Dans la même période, le matériel des deux centres de radiologie doit être renouvelé. La décision d’un seul cabinet s’impose aux deux conjoints médecins.
Les inconvénients liés à l’exercice médical en couple ne sont pas anodins. Selon la radiologue, ils commencent par la difficulté à trouver deux remplaçants pour un projet de vacances en commun. De plus précise-t-elle, la limite entre couple et collègues semble difficile à respecter. « Nous nous autorisons des choses en tant que couple qui ne seraient pas possibles avec un associé. Nous pouvons, par contre, avoir plus d’élasticité dans notre emploi du temps mais cela peut, aussi, être source de conflit. Se voir tout le temps n’est pas forcément facile. »
Bis repetita placent ? Le duo de radiologues clamartois reconstitué par bon sens, œuvre et perdure dans un cabinet unique depuis 9 ans. Preuve s’il en est qu’un couple de médecins reste somme toute une belle association.
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