L’économiste Jean de Kervasdoué, titulaire de la chaire d’économie de la santé du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), connaît bien le système de santé grec : il a rendu sur le sujet un rapport d’évaluation en 2009 pour le compte de l’OCDE. Avec des conclusions sévères, pointant l’étendue du marché noir à tous les niveaux. La Grèce, rappelait-il alors, occupe la deuxième place mondiale pour les dépenses de santé (13 % du PIB). La situation d’aujourd’hui ne l’étonne nullement. « Le gros problème, dit-il, c’est qu’il y avait déjà une crise du système de santé avant que n’arrive la crise financière. Tous les hôpitaux étaient déjà en cessation de paiement. L’industrie pharmaceutique refuse de les livrer. La nomenclature des actes, inchangée depuis des années, est complètement obsolète. Il faut tout revoir. »
Le diagnostic de Jean de Kervasdoué
Publié le 15/03/2010
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Crédit photo : S TOUBON
D. CH.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8729
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