Le Nobel de médecine Jules Hoffmann, élu le 1er mars 2012 à l’Académie française, va être reçu en grande pompe sous la Coupole « où la science est reconnue comme partie intégrante de la culture », se réjouit-il.
Le Pr Hoffmann, 71 ans, qui a consacré sa carrière à l’endocrinologie et à l’immunologie, prononcera l’éloge de la grande helléniste Jacqueline de Romilly, disparue en décembre 2010 à l’âge de 97 ans, à laquelle il succède au 7e fauteuil. Le médecin Yves Pouliquen est chargé du discours de réception du nouvel académicien dont les parrains sont les écrivains Jean-Marie Rouart et Amin Maalouf. « Je me suis plongé dans une cinquantaine d’ouvrages de Mme de Romilly pour écrire ce discours. Cela a représenté beaucoup de travail mais aussi beaucoup de plaisir », a expliqué le nouvel Immortel. « J’ai présenté mon texte jeudi dernier aux académiciens et cela s’est bien passé ». Interrogé par l’AFP, il a aussi expliqué : « Je n’ai pas fait acte de candidature ni de visites de courtoisie. Et ce n’est pas par ambition démesurée que je rejoins l’Académie française. » Médaille d’or du CNRS en 2011, membre depuis 1992 et un temps président de l’Académie des sciences et de plusieurs académies des sciences étrangères, dont celles d’Allemagne, de Russie et des États-Unis, le Pr Hoffmann s’apprête à porter fièrement la nouvelle épée d’Académicien gravée à ses initiales. « Je n’avais pas d’épée à l’Académie des sciences. Mais, cette fois, j’en ai une, offerte par mon "Comité de l’épée". Son décor comporte une très belle aile de libellule, les étoiles de l’Europe, les initiales "JH" et le portrait d’Alfred Nobel. Y est aussi gravée une citation latine "Cautus scientia", signifiant l’ouverture de l’esprit par la science ». Né au Luxembourg, dans la petite ville d’Echternach, le 2 août 1941, entré au CNRS en 1964, Jules Hoffmann a obtenu la nationalité française en 1970, ce qu’il dit n’avoir « jamais regretté ».
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