Deux mois après l’arrivée du premier autotest VIH dans les pharmacies françaises, son fabricant, l’entreprise française AAZ, s’est félicité du « premier bilan très positif » concernant l’accueil de cet outil complémentaire de dépistage de l’infection par le VIH.
Au 31 octobre, près de 9 000 pharmacies réparties uniformément sur l’ensemble du territoire (DOM TOM inclus) proposaient déjà l’autotest dans leur officine, soit plus d’1 pharmacie sur 3. Près de 70 000 autotests VIH avaient déjà été commandés auprès du laboratoire Mylan, chargé de leur distribution.
Ce chiffre ne donne toutefois pas d’indication sur le nombre réel d’autotests vendus. « Il est encore un peu tôt pour avoir des données précises sur le nombre exact de ventes en pharmacie », précise le fabriquant qui avance le chiffre de 26 000 visionnages des vidéos d’aide à la réalisation du test en guise d’estimation.
Un premier dépistage pour 36 % des utilisateurs
AAZ s’appuie sur le bilan au 31 octobre de Sida Info Service qui a enregistré 652 appels concernant l’autotest. Parmi ces appels, seulement 3 % concernaient un accompagnement dans la réalisation de l’autotest. Par ailleurs, une enquête de satisfaction menée sur Internet sur 407 autotests vendus du 15 septembre au 15 octobre indique que 36 % des utilisateurs se sont servis de l’autotest pour un premier dépistage du VIH, alors que le dernier dépistage remontait à 4 ans en moyenne pour les autres. Parmi les utilisateurs pour qui l’autotest était un premier dépistage, 28 % déclarent qu’ils ne seraient pas allés dans un centre de dépistage si l’autotest n’avait pas été disponible en pharmacie.
L’autotest est vendu entre 25 à 28 euros dans les pharmacies d’officine. « Il est probable qu’avec un prix inférieur ou une prise en charge totale ou partielle de son coût, l’impact constaté de l’autotest de dépistage du VIH pourrait toucher de plus larges populations », estime le fabricant.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation