Une étude publiée dans « Frontiers in Public health » montre que 90 % des hommes adultes pourraient souffrir d’une surcharge de masse graisseuse aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande, en Grèce et en Islande. Dans ces pays, le chiffre pour les femmes s’élève à 80 %, sauf en Grèce où il est de « seulement » 71 %. Les auteurs se sont penchés sur ce surplus de masse grasse (on utilise en anglais le terme « overfat »), car l’IMC n’est pas suffisant comme marqueur de possibles problèmes de santé. Un excès de masse grasse (en particulier de graisse abdominale) est en effet associé à une augmentation du risque de maladies chroniques (hypertension, dyslipidémie, AVC, diabète de type 2, goutte, apnée du sommeil…), de la mortalité et de la morbidité, et à une baisse de la qualité de vie, alors qu’il peut aussi concerner des personnes de poids normal. Les chercheurs qui présentent cette étude avaient déjà montré, dans la même revue en début d’année, qu’entre 62 et 76 % des personnes dans le monde seraient en excès de masse grasse. Ils se sont ici focalisés sur les 30 pays les plus riches (de la Suède au Japon, en passant par Brunei, l’Espagne, Israël, le Canada ou encore Singapour). En France, les chiffres de personnes « overfat » s’élèvent à 75,9 % pour les hommes, à 62,8 % pour les femmes, à 42,5 % pour les garçons, et à 38,2 % pour les filles.
90% des hommes américains (et 76% des Français) présentent une surcharge de masse graisseuse
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Publié le 24/07/2017
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Crédit photo : Maffetone, Rivera-Dominguez and Laursen
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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