LES LAURÉATS des appels à projets « Infrastructures nationales de recherche en biologie et santé » et « Démonstrateurs préindustriels en biotechnologie » ont été dévoilés par le ministère de la Recherche et le Commissariat général à l’investissement. Onze projets au total pour une enveloppe globale de 220 millions d’euros. Le CNRS et l’INSERM sont impliqués dans tous ces projets, ce qui, souligne un communiqué de l’INSERM, « confirme le rôle de coordination nationale des organismes de recherche dans les grands projets d’infrastructure ».
Quatre projets sont portés par l’INSERM : Biobanques (infrastructure nationale de ressources biologiques, qui s’appuie sur 70 centres, 17 millions, Georges Dagher), F-CRIN (plateforme nationale d’infrastructure de recherche clinique, qui fédère 54 centres, 18 millions, Olivier Rascol, Claire Lévy-Marchal, Norbert Ifrah), HIDDEN (infrastructure de recherche dédiée aux maladies hautement infectieuses, 9 millions, Hervé Raoul) et PGT INSERM-Généthon (consortium préindustriel des vecteurs de thérapie génique, 20 millions, Philippe Moullier).
Quatre projets sont portés par le CNRS : France-BioImaging (infrastructure pour la bio-imagerie cellulaire photonique et électronique dédiée à l’innovation, à la formation et au transfert de technologie, 26 millions, Maïté Coppey), FRISBI (infrastructure française pour la biologie structurale intégrée, 32 millions, Bruno Klaholz), PHENOMIN (infrastructure nationale en phéno-génomique, 27 millions, Yanne Hérault) et ProFI (infrastructure française de protéomique, 15 millions, Jérôme Garin).
Les deux organismes sont associés dans les trois autres projets : France Génomique (CEA, avec aussi l’INRA, 60 millions), EMBRC-France (centre national de ressources biologiques marines, 16 millions) et TWB (démonstrateur préindustriel en biotechnologie, 20 millions, INRA).
Nora Berra se réjouit de son côté de voir la recherche lyonnaise à l’honneur, puisque le projet HIDDEN est coordonné à partir du laboratoire BSL4 Jean Mérieux de Lyon et que d’autres projets retenus « témoignent s’il en était besoin du dynamisme de la recherche lyonnaise et de sa diversité ».
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