Le LEEM (Les Entreprises du Médicament) s’inquiète des nouvelles économies demandées au secteur du médicament dans le prochain PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale). Le gouvernement prévoit de réaliser 960 millions d’euros de baisses de prix du médicament en ville et à l’hôpital.
« L’industrie pharmaceutique vit ce PLFSS comme un reniement du conseil stratégique des industries de santé (en juillet dernier, NDLR) et du comité stratégique de filière, un reniement du rapport Gallois, et enfin comme un reniement des rapports récents préconisant un retour aux équilibres par des réformes structurantes et équitablement réparties », déplore le LEEM.
« Des mesures incohérentes »
« Les baisses de prix demandées vont entraîner des exportations parallèles et accroître les risques de ruptures d’approvisionnement, au détriment des patients », ajoutent les industriels.
Même tonalité au GEMME (industriels du générique) qui dénonce « des mesures iniques et incohérentes ». L’association déplore que les baisses de prix sur les génériques s’élèvent à plus de 200 millions (soit 8 % des économies attendues) alors que ces derniers ne représentent que 2 % des dépenses de santé. « En dépit de l’alerte lancée par l’industrie, le médicament est cette année encore le plus grand contributeur aux économies de santé à travers des baisses de prix massives et inconsidérées », regrette le GEMME.
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