Le nonagénaire décédé samedi soir d'un œdème pulmonaire dans les Bouches-du-Rhônes a-t-il été victime d'une erreur de conditionnement de médicaments ? C'est l'hypothèse émise par le procureur de la République à Marseille après la découverte de zopiclone (somnifère) dans des boîtes de furosémide.
Pendant plusieurs jours, le patient n'aurait pas pris ce diurétique qui lui était prescrit en raison d'une insuffisance cardiaque grave, et qui lui était administrée par une infirmière. Comment l'erreur a-t-elle été possible ? La ressemblance entre les comprimés de furosémide et de zopiclone l'explique en partie.
Source de confusion
« Ces deux comprimés sont blancs, ronds, sécables et à peu près de la même taille. Il faut vraiment être très attentif pour réussir à les différencier » confiait au Figaro Isabelle Adenot, présidente du Conseil de l'Ordre des pharmaciens. Les photos publiées par l'Agence nationale de sécurité du médicament le confirme. Seul le verso des cachets permet de déceler une différence notable entre les deux médicaments.
Source : ANSM
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