Le tribunal de Bobigny, saisi en référé, a donné son feu vert à la demande d’expertise faite par trois femmes porteuses ou ex-porteuses de l’implant de contraception définitive Essure. Ces femmes imputent de graves pathologies à l’implant et le tribunal a estimé qu’une expertise en la matière était utile.
« Elle sera donc ordonnée, sans que cette décision n'implique, à ce stade, la reconnaissance de l'existence des préjudices allégués, d'un lien entre ces préjudices allégués et la pose du dispositif Essure ou de la responsabilité de la société Bayer Healthcare (qui fabrique le dispositif, ndlr) » indique le tribunal.
Cependant, les frais d’expertise, qui s’élèvent à 3 000 euros par plaignante, sont à la charge de celles-ci. L’une d’entre elles ne pourra, du fait de cette somme, ne pourra donc pas bénéficier de l’expertise.
Fin avril, le Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) réuni par l'ANSM sur ce sujet avait conclu que « les données de la littérature, de la surveillance et les résultats de l’étude épidémiologique ne remettaient pas en cause la balance bénéfice risques favorable de l’implant Essure ». Il demandait toutefois à l'ANSM de poursuivre les travaux de recherche en vue de l’élucidation des mécanismes possibles derrière les troubles gynécologiques révélés par les données de pharmacovigilance de l’agence.
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