Le rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF) sur les professions réglementées continue de filtrer au compte-goutte dans la presse nationale. La semaine dernière, la question des salaires a alimenté la chronique ; dans son édition de ce 28 juillet, le quotidien économique « Les Echos » indique que l’IGF préconise la fin du monopole des pharmaciens sur certains médicaments.
Précisément, l’IGF recommande d’ouvrir à la concurrence la vente de médicaments dont la prescription est facultative (Doliprane, Spasfon, etc) et la vente de médicaments non remboursables (Nurofen, Humex, Fervex, etc). Ces deux types de médicaments représentent environ 9 % du chiffre d’affaires des pharmacies en moyenne, soulignent « Les Echos » qui ont eu accès à un nouveau chapitre du rapport de l’IGF qui n’a pas été rendu public.
Un rattrapage disproportionné
L’Inspection générale des Finances constate que « les prix des médicaments non remboursables ont augmenté deux fois plus vite que le coût de la vie depuis quinze ans (+3 % par an en moyenne entre 1998 et 2011) » – une hausse visant à compenser la baisse des prix des médicaments remboursables, rappellent « Les Echos ».
Ce rattrapage de marge serait jugé parfois disproportionné par le rapport, pour lequel ouvrir la vente de certains médicaments aux supermarchés par exemple entraînerait une baisse des prix pour les consommateurs.
Parmi les autres recommandations de l’IGF, « Les Echos » citent la fin du numerus clausus pour les étudiants en pharmacie, l’ouverture du capital des officines à des investisseurs extérieurs, la liberté d’installation totale pour les pharmaciens.
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