Le bras de fer sur le financement de la protection sociale a commencé. Jean-Marc Ayrault a assuré dimanche, en pleine élaboration du projet de budget 2013, qu’il ne serait « pas le Premier ministre d’un tournant de l’austérité » mais il a laissé la porte ouverte à une prochaine hausse de la CSG pour financer la protection sociale, à l’occasion de l’émission « Tous politiques » de France Inter/AFP/Le Monde.
Le Premier ministre a précisé qu’une hausse de la CSG était « une piste » mais « pas la seule ». « Aujourd’hui la plus grande partie du financement de notre système de protection sociale s’assoie sur le travail, sur le salaire », a-t-il déploré.
Une hausse jugée « injuste » par l’UMP Valérie Pécresse
Dans la même veine, la présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Élisabeth Guigou, ex-ministre des Affaires sociales, s’est dite favorable à une « mise à contribution » de la CSG avec un élargissement de son assiette.
La droite a aussitôt répliqué. Sur France 2, l’ex-ministre du Budget et proche de François Fillon, Valérie Pécresse a jugé « injuste » une éventuelle hausse de la CSG : « ce sera immédiatement une feuille de salaire avec un salaire en baisse ». L’ex-ministre de l’Agriculture et candidat à la présidence de l’UMP, Bruno Le Maire, a lui aussi critiqué ce lundi une éventuelle hausse de la CSG sur Radio Classique/Public Sénat. « En aucun cas, je ne voterai une augmentation de la CSG. Les Français sont las de ces augmentations d’impôts, et la CSG pèsera sur les revenus de tous les Français, notamment les plus modestes, et notamment les retraités ».
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