L'agence du médicament européenne (European medicines agency - EMA) est revenue sur le sujet des ménorragies et du vaccin anti-Covid. Dans sa mise à jour des données de pharmacovigilance, le PRAC (Pharmacovigilance Risk Assessment Committee) indique avoir repris toutes les données sur ce sujet lié aux vaccins ANRm Corminarty et Spikevax, y compris celles établies lors des essais cliniques.
La difficulté est que « les troubles menstruels sont très courants et peuvent survenir à l'occasion d'événements très divers et de conditions médicales sous-jacentes comme un stress ou une fatigue », tient à souligner l'EMA. Cependant, le comité de pharmacovigilance indique vouloir poursuivre l'évaluation de ce signal de sécurité et demander aux titulaires d'AMM un bilan cumulatif actualisé des cas de ménorragie. L'EMA communiquera les informations dès qu'elles seront disponibles.
Pas de lien de causalité entre aménorrhée et vaccination
À noter que le PRAC dit n'avoir pas identifié de lien entre le vaccin ARNm et l'arrêt des règles : « les preuves sont insuffisantes pour établir un lien de causalité entre les vaccins Cominarty et Spikevax et les cas d'aménorrhée (définie par l'absence de règles sur une période supérieure à 90 jours) ».
Depuis plusieurs mois, la question des liens entre les troubles menstruels et les vaccins anti-Covid ARNm a fait l'objet de différents travaux. Certains d'entre eux suggérant des effets liés au « stress » sur l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
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