D’après une étude du BMJ Open, il existerait peu de données scientifiques établissant un rôle de cause à effet d’une faible consommation d’alcool chez les femmes enceintes. Les auteurs de cet article ont passé en revue 26 études sur le sujet pour parvenir à cette conclusion. Était considérée comme une faible consommation, une ingestion de 32 grammes d’alcool ou moins par semaine.
Si les dangers de l’alcool pour le fœtus sont clairement avérés pour une consommation modérée à forte chez la femme enceinte : fausses couches, naissance prématurée, retards de croissance et de développement… les auteurs de cet article regrettent le manque de travaux de recherche sur la faible consommation.
Zéro alcool reste la consigne
Cependant, les signataires de l’article confirment que la recommandation « zéro alcool » durant ces 9 mois restent indispensable. L'étude se termine en rappelant l'importance de ce problème de santé publique lié à une prévalence de la consommation d'alcool pendant la grossesse répandue au Royaume-Uni, en Irlande, en Nouvelle-Zélande et en Australie (jusqu'à 80% des femmes consommant de l'alcool durant cette période).
Ces conclusions sont à mettre en perspective avec le chiffre d’incidence du syndrome d’alcoolisation fœtale qui serait en France de 1,3 pour mille naissances vivantes par an.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1