?De retour de voyage dans l’un des quatre pays contaminés d’Afrique de l’Ouest (Guinée, Libéria, Sierra-Leone et Mali) par le virus Ebola, une personne qui ne présente aucun des symptômes de la maladie n’est pas contagieuse, le début de la contagiosité coïncidant avec l’apparition des symptômes de la maladie. Elle doit en revanche surveiller quotidiennement sa température. Toute fièvre supérieure ou égale à 38°C doit être considérée comme suspecte et la personne doit immédiatement se signaler au Centre 15 en rappelant son exposition.
Si un professionnel de santé en ville suspecte une infection au virus Ebola, il doit isoler le patient en évitant tout contact physique et lui faire porter un masque chirurgical si possible. Il doit aussi se protéger lui-même avec le matériel disponible (hygiène des mains avec le SHA, masque, surblouse à usage unique et lunettes de protection largement couvrantes). Appeler le SAMU-Centre 15 : celui-ci, en conférence téléphonique, va conduire avec vous, un infectiologue référent si besoin et l’Institut de veille sanitaire, l’évaluation clinico-épidémiologique qui permet le classement du cas. Si le cas est évalué possible, le SAMU organise le transfert du patient et sécurise les locaux du médecin.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec des fluides corporels tels que le sang, la salive, l’urine, le lait maternel, le sperme, la sueur, les selles et les vomissures des personnes infectées, vivantes ou non. Les objets contaminés sont aussi à risque. La viande de brousse (antilope, éléphant, chauve-souris, serpent, singe, etc.)
est également une des sources de contamination.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation