Il s’agit surtout d’un rapport qui met sévèrement en cause la politique du Vatican face aux innombrables cas d'agressions sexuelles d'enfants commises par des membres du clergé, exigeant que désormais tout religieux pédophile soit déféré devant la justice. Mais sur leur lancée, les 18 experts du Comité de l’ONU ont également demandé à l'Eglise de revoir sa position sur l'avortement quand la santé de la mère est menacée et d'amender le droit canon en conséquence pour définir les cas où l'avortement pourrait être autorisé. D'autres recommandations de l'ONU préconisent une approche plus souple du mariage gay ont également toutes chances de rester lettres mortes.
Le Vatican a dénoncé vendredi les "graves limites" du rapport du comité des Nations Unies pour les droits de l'enfant, influencé, selon son porte-parole, par des "ONG bien connues, hostiles a priori à l'Eglise catholique et au Saint-Siège". Dans une déclaration à Radio Vatican, le père Federico Lombardi, son porte-parole, a reproché au comité d'être allé "au-delà de ses compétences" en venant sur le terrain des "positions doctrinales et morales de l'Eglise", concernant notamment la contraception et l'avortement. "Le ton, le développement et la publicité" du document de l'ONU sont "absolument anormaux" par rapport à la façon dont sont traités les cas des autres Etats, a encore critiqué le porte-parole du Saint-Siège.
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