Assurance maladie, INCa et Collège se liguent pour enrayer le flot de prescriptions inutiles de dosage de PSA de « routine ». Entre 2012 et 2014, 62 % des hommes âgés de 50 à 69 ans et 68 % des hommes de plus de 75 ans ont réalisé au moins un dosage de PSA, 88 % étant prescrits par un généraliste.
Or le test PSA peut être faussement négatif et rassurer à tort. Sa valeur prédictive négative est de 90 % : pour un taux de PSA < 4ng/ml, 9 fois sur 10 les hommes testés n’ont pas de cancer et 1 sur 10 en est porteur. Et sa valeur prédictive positive est de 30 % : pour un PSA > 4 ng/ml, 3 hommes sur 10 ont un cancer. Les patients doivent donc être partie prenante de cette stratégie susceptible de les « surtraiter ». Pour cela, deux nouveaux outils médecins/patients sont édités par l’INCa pour « faciliter une décision éclairée et partagée ».
« Atelier Collège : cancer de la prostate et PSA », vendredi 1er avril
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