479 morts sur 7446 cas : le dernier constat dressé par MSF sur la situation du Niger face à l’épidémie de méningite montre que, depuis quelques semaines, la situation s’est encore dégradée. Le dernier bilan du 12 mai faisait en effet état de 358 morts sur 5273 cas.
Cependant, et malgré le fait que Niamey (la capitale) soit particulièrement touchés avec 4786 cas pour 243 décès, Alzouma Dari Issifi, le directeur de cabinet du ministre de la Santé se veut optimiste, soulignant que "aucun cas n’a été notifié depuis deux jours dans certains districts sanitaires du nord, du centre et de l’Ouest du pays". Ces régions concentrent, avec la capitale, la plus grossse partie de la maladie et ont été particulièrement touchés début mai, lors du départ de l’épidémie. Ces dernières semaines, OMS, UNICEF et MSF ont mis en place des centres de soins et de vacciantion, notamment dans les districts les plus touchés et les moins accessibles, ce qui a permis de vacciner un grand nombre de personnes et notamment d’enfants.
Face à cette nouvelle augmentation, le groupe Areva présent au Niger, pour extraire l’uranium, à d’ores et déjà fourni des équipements de laboratoire afin "d’améliorer le diagonostic biologique de la méningite" selon un communiqué publié par le groupe. Parallèlement, le ministre nigérien de la santé a mis en garde contre "des faux vaccins" importés par des ONG et des sociétés dans le but de vacciner gratuitement les élèves. Le ministre par un communiqué du ministère, à d’ailleurs annoncé que "des investigations sont en cours sur la provenance de vaccins contrefaits et déjà utilisés".
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