Un bastion est tombé en France, le monopole réservé aux dermatologues des actes d'épilation à lumière pulsée intense. Un décret va être publié en juillet accordant aux esthéticiens le droit à cette pratique. Ils l'attendaient des pouvoirs publics depuis cinq ans. Poussé par le marché, le législateur a finalement donné son feu vert : en Espagne, le succès d'une chaîne de centres d'esthétique Depil Tech (88 franchisés, 600 emplois) l'a encouragée à ouvrir d'autres centres en France il y a huit ans. Mais la réaction des dermatologues ne s'est pas fait attendre avec des premières plaintes déposées il y a six ans pour exercice illégal de la médecine. Les frais de justice de la société (200 000 euros par an) étaient tels qu'elle s'est trouvée en grande difficulté. Elle a été placée sous le régime de la procédure de sauvegarde, mais redevenue bénéficiaire depuis peu. Selon la Dr Catherine Oliveres-Ghouti, trésorière du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues, l'esthétique représente un quart de l'activité de son cabinet, mais pointe des risques de brûlures chez les patients. Selon le patron de Dépil Tech, le taux de retour sur des réactions cutanées ne serait que de 0,03 %.
Brève
Les dermatologues perdent le monopole de l'épilation définitive au profit des esthéticiens
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Publié le 27/06/2019
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Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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