"Le problème de sous-utilisation des médicaments génériques ne tient ni à leur prix ni à la substitution (...) mais à la prescription". Ce sont les industriels des génériques qui le disent. Face à un recul de la vente de ces molécules que le Gemme évaluent à 2% en volume et de 8% en valeur sur le premier trimestre, cette fédération a réclamé mercredi au gouvernement "des mesures fortes sur la prescription médicale" pour booster les ventes génériques. Les industriels "alertent les pouvoirs publics des conséquences de l'absence de décision, autre que la pression répétée sur les prix". Dans un communiqué, ils estiment que le manque de décision "hypothèque les résultats du plan d'économies" de dépenses de santé.
Pour expliquer ce repli du marché, les fabricants de génériques estiment que les médecins ne jouent pas le jeu. A en croire le Gemme, le recul du marché des génériques "s'explique par la prescription hors répertoire qui semble s'amplifier, notamment dans certaines aires thérapeutiques" alors que le niveau de substitution des médicaments de marque par des génériques "atteint un niveau très élevé grâce à l'implication des pharmaciens". Le Gemme avance notamment qu'il y a un report des prescriptions de médicaments substituables vers des spécialités qui ne figurent pas dans le répertoire des génériques.
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?