Pourquoi les néphrologues libéraux ne signent-ils pas la charte de la dialyse publiée en mars 2017, un texte issu des Etats généraux du rein et donc rédigé pour réunir tous les acteurs de la filière ? La réponse du Dr Gilles Schutz, président de la fédération FHP dialyse témoigne des dissensions au sein de la profession. « Un mur de la haine, un saccage de la dialyse inacceptable », les mots cinglants ne visent pas les centres de dialyse gérés par des associations à but non lucratif ou dans les hôpitaux publics, mais une association de patients Renaloo créée par Yvanie Caillé. Yvanie Caillé est directrice... Depuis sa création, Renaloo dénonce en effet le déficit d'informations des patients au sujet de la greffe de rein afin de les traiter le plus longtemps possible en centre de dialyse. « Comment supporter ce type d'assertions définitives alors que nous sommes au service des malades pendant des années, multiplions les gardes et les modalités de prise en charge », rétorque ulcéré le Dr Gilles Schutz. Cette mobilisation en faveur de la transplantation, traitement de première intention de l'insuffisance rénale terminale figure en bonne place dans la charte publiée par la FHP dialyse et le Syndicat des néphrologues libéraux. Les blessures en tout état de cause sont profondes. Le mur entre la FHP dialyse et Renaloo paraît à ce jour infranchissable. Une charte unique n'est donc pas pour demain.
Brève
FHP-MCO/Renaloo, la guerre est déclarée
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Publié le 30/03/2017
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Crédit photo : FHP dialyse
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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