Peut-on se contenter de stabilité en matière de nouveaux cas d'infection à VIH ? Comment surtout l'expliquer alors que la prévention ne repose plus sur le seul préservatif ? Depuis 2010, les instruments pour réduire le risque de contamination se sont développés. Prophylaxie pré-exposition, traitement post-exposition sont désormais disponibles, efficaces. Les campagnes de sensibilisation ont eu recours à tous les modes de communication, consensuel, hard, grand public, cibles spécifiques. Au final, rien n'y fait. On ne peut accuser ici l'immobilité des pouvoirs publics ou celle des associations. En 2017, 6 400 personnes ont donc découvert leur séropositivité selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France. 3 600 (56 %) ont été contaminés lors de rapports hétérosexuels, 2 600 (41 %) lors de rapports entre hommes. Seule avancée significative, les contaminations liées à l'usage de drogues injectables diminuent, 130 (2 %). Résultat, le nombre de découvertes de séropositivité VIH entre 2010 et 2017 est qualifié de stable. Quel levier faudrait-il utiliser afin que le nombre de nouvelles contaminations devienne instable et régresse ? La page est encore désespérément blanche…
Brève
6 400 nouveaux séropos en 2017, une stabilité décourageante ?
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Publié le 28/03/2019
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Sida
Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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