Après les dermatologues il y a huit jours, l'Académie de médecine se prononce à son tourpour l'interdiction des cabines de bronzage. "Il faut regretter que la réglementation actuelle laisse toute liberté pour entretenir une désinformation du public" a indiqué dans un communiqué l'Académie nationale de médecine avant d'estimer que la France devait se prononcer "pour l'interdiction totale des cabines de bronzage" à l'instar de ce qui a été fait par le Brésil et l'Australie. Le débat autour des dangers des cabines de bronzage a été relancé le mois dernier par la revue 60 millions de consommateurs qui avait déjà réclamé leur interdiction. Selon l'Institut de veille sanitaire (InVS), jusqu'à 350 cas de mélanome, et 76 décès pourraient être attribués chaque année aux cabines de bronzage et si rien n'est fait, entre 500 et 2.000 décès pourraient encore survenir au cours des 30 prochaines années.
L'Académie de médecine rappelle que l'exposition aux rayons ultraviolets A n'apporte "aucun des bénéfices revendiqués par les professionnels du bronzage" tels qu'une "protection efficace de la peau" ou un meilleur apport en vitamine D. Elle regrette également que l'interdiction de la publicité ne soit pas respectée, notamment auprès des jeunes et que l'encadrement des professionnels ne soit "pas assuré" en dépit d'un durcissement de la réglementation en 2013.
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