Si « Le Généraliste » était paru en 1910

Le téléphone appliqué au diagnostic des maladies du cœur

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Publié le 24/08/2017
histoire

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On sait qu’il existe un stéthoscope électrique qui triple l’intensité des bruits du cœur tels qu’ils sont entendus avec le stéthoscope ordinaire. M. Brows (The Lancet, 7 mai) vient d’inventer un relais, grâce auquel cette intensité devient vingt fois plus forte ; le patient et les personnes qui se trouvent dans la même chambre entendent très nettement ces bruits avec tous leurs détails. Bien mieux, la transmission à distance pourrait s’opérer par l’intermédiaire du téléphone ordinaire, de sorte qu’il serait possible de faire percevoir à un médecin – qui n’aurait pas ainsi à se déranger – les bruits du cœur d’un malade habitant loin de lui.

(Bulletin médical, mai 1910, repris dans la Chronique médicale, 1911)


Source : lequotidiendumedecin.fr