Comme en Europe, le cancer fait de moins en moins de victimes dans le pays de l’Oncle Sam. Le risque de mourir de cette maladie a en effet chuté de 20 % au cours des deux dernières décennies. À l’origine d’un tel progrès : une meilleure prévention et des avancées dans les traitements. C’est ce que révèle le dernier rapport de l'American Cancer Society (ACS) publié ce mardi.
De 2006 à 2010, la fréquence du cancer a baissé de 0,6 % par an chez les hommes. Elle est restée stable chez les femmes. Tandis que le taux de mortalité a reculé de 1,8 %, chaque année, chez les hommes et de 1,4 % chez les femmes. Globalement le taux de mortalité par cancer est passé en vingt ans de 215,1 pour 100 000, en 1991, à 171,8 pour 100 000 en 2010. Environ 1,34 million de morts ont été évitées.
Au cours de cette période, la mortalité a reculé sans discontinuité. Les progrès ont été encore plus rapides parmi les hommes noirs adultes que chez les autres. Dans ce groupe, la baisse a été d'environ 50 %. Mais, malgré ces progrès spectaculaires, cette partie de la population américaine continue à connaître la plus forte incidence de cancer et de décès par cancer parmi tous les groupes ethniques. Deux fois plus que les Asiatiques, les moins touchés. Les disparités sont importantes et vont d'un taux de décès inchangé chez les femmes blanches de 80 ans à une baisse de 55 % parmi les hommes noirs de 40 à 49 ans.
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