Le Québec a adopté jeudi un projet de loi sur "les soins de fin de vie" comprenant les soins palliatifs et "l'aide médicale à mourir" dans certains cas exceptionnels, devenant la première province canadienne à le faire. Sans attendre son adoption, le gouvernement conservateur canadien avait désapprouvé ce projet, l'associant au "suicide assisté" et à "l'euthanasie", interdits par le code pénal du pays.
"L'aide médicale à mourir" sera strictement balisée. Elle restera réservée à des cas de souffrances exceptionnelles de patients atteints de maladies incurables. Et ce sont les médecins devront estimer que la douleur est telle qu'elle ne peut être soulagée par des médicaments. La loi confirme aussi la primauté des volontés exprimées clairement et librement, notamment par la mise en place d'un "régime des directives médicales anticipées".
Le texte a finalement été adopté par 94 députés contre 22 lors d'un vote à l'Assemblée nationale de Québec. Son adoption marque l'aboutissement d'une démarche entreprise en 2009 par la mise en place d'une commission spéciale de l'assemblée "sur la question de mourir dans la dignité".
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