SMS du congrès de l’AFU 2023

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Publié le 11/01/2024
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Cancers du rein, quel intérêt de la radiothérapie ?

L'évolution de la radiothérapie stéréotaxique fournit de nouvelles opportunités pour traiter certains cancers du rein, en particulier localisés, où la chirurgie et les traitements ablatifs sont contre-indiqués. Elle s’avère être une option thérapeutique en cas de récidive locale après néphrectomie partielle complexe, surtout lorsque la fonction rénale est altérée. Cette approche peut aussi être envisagée comme un complément thérapeutique pour traiter certains sites métastasiques.

Information des patients : l’oral prime

Avant une intervention urologique, bien que les fiches AFU soient un modèle du genre, elles ne fournissent pas une information suffisante au patient, a mis en exergue une session du forum du comité d’éthique et de déontologie. L'écrit peut, au mieux, compléter l'information orale, mais ne peut jamais s’y substituer. Ainsi, l’information du patient ne se résume pas à la signature de la fiche d'information et le praticien doit apporter les preuves d'un entretien de consultation sur les risques, notamment.

HBP : moins de complications avec les procédures laser

Selon une étude rétrospective basée sur les données PMSI de 2018 (67 000 patients), dans le traitement chirurgical de l'hypertrophie de la prostate, les complications hémorragiques et infectieuses sont moins fréquentes lors de la vaporisation et l'énucléation par laser par rapport à la résection transurétrale classique. Les taux de complications hémorragiques sont de 15 % avec la résection habituelle, 10 % avec l'énucléation et 8 % avec la vaporisation.

Les généralistes face à la dysfonction érectile

Comment les généralistes abordent-ils la dysfonction érectile ? Sur les 177 omnipraticiens français participant à une enquête de pratiques, 80,2 % attendaient que le patient aborde le sujet, et peu de cliniciens prenaient en charge la dysfonction érectile conformément aux recommandations de l'Association européenne d'urologie. Environ 30 % d'entre eux orientaient le patient vers un confrère urologue, cardiologue ou endocrinologue, tandis que 57,6 % prescrivaient un IPDE5 en 1re intention.


Source : lequotidiendumedecin.fr