Une vaste enquête nationale présentée à Copenhague suggère que la mortalité des cancers de la tête et du cou serait largement mésestimée en France. Dans plus d'un tiers des cas, le cancer de la tête et du cou n'avait pas été retenu comme cause de décès. L'étude menée sur les données nationales des hôpitaux sur les années 2008-2012 a identifié plus de 130 000 patients porteurs de ces tumeurs dont 40 % sont décédés à l'hôpital. Plus de la moitié avaient un second cancer primaire ou de très sévères comorbidités. « Ce n'est pas étonnant, considérant que l'alcool et le tabac sont d'importants facteurs de risque », commente Florence Huguet (CHU Tenon, Paris). Les cancers secondaires et les comorbidités sont manifestement à l'origine de la sous-estimation de la mortalité liée à ces tumeurs. Résultat, alors que sur cette période on évoque une diminution d'incidence des cancers de la tête et du cou, cette enquête montre que la mortalité annuelle hospitalière a augmenté.
Cancers de la tête et du cou: un impact sous estimé en France
Publié le 21/10/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
[[asset:image:11391 {"mode":"small","align":"left","field_asset_image_copyright":["SCIENCE SOUCE\/PHANIE"],"field_asset_image_description":[]}]]
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1