Dans un communiqué, l’Institut national du cancer vient d’annoncer la signature d’un accord-cadre avec le Collège de la médecine générale (CMG), de 4 ans, « pour formaliser et renforcer leurs relations partenariales ». Le premier objectif de cet accord est développer leurs collaborations réciproques sur la prévention, le dépistage et l’amélioration des parcours de santé des patients.
L’élaboration d’outils en commun pour faciliter la prise en charge des patients est en effet annoncée comme l’un des axes de travail. Rappelons que, concernant le deuxième axe, le CMG a déjà contribué avec l’Inca à l’élaboration de fiches (patients et médecins) relatives au dosage du PSA dans le cadre du diagnostic précoce du cancer de la prostate. L’aide au développement de la recherche en soins primaires en cancérologie est également un des objectifs majeurs de cette collaboration.
Côté médecine générale, le pilotage est assuré par Pierre-Louis Druais, président du Collège (photo), Marie-Hélène Certain (secrétaire générale du Collège et membre du conseil d'administration de l'Inca nommée en tant que personnalité qualifiée) et Bernard Frèche (coordinateur technique et scientifique). Le travail débute dès jeudi 8 décembre, puisqu'un un séminaire national est organisé autour de trois thématiques : l'évolution du dispositif d'annonce, la RCP cancero, et l'adressage des patients.
Pour le Dr Marie-Hélène Certain "l'oncologie et la médecine générale sont deux mondes qui se rencontrent enfin. Le disposittif d'annonce doit évoluer car à plusieurs reprises, avant, au moment du diagnostic et tout au long du suivi de la maladie cancéreuse, le généraliste intervient dans la prise en charge. L'annonce n'est pas un one shot". Concernant la Réunion de Concertation Pluridisciplinnaire (RCP), elle estime aussi que "les médecins généralistes sont trop peu partie prenante. Pourtant, leur participation y serait indispensable, notamment pour les patients porteurs de comorbidités pouvant interférer les stratégies thérapeutiques anti-cancéreuses".
Enfin, concernant l'adressage, plusieurs problèmes se posent en fonction du la nature du cancer, des souhaits du patient, du délai de rendez-vous, des problématiques géographiques, ... "Toute la question pour un médecin généraliste est celle du risque de perte de chance pour son patient", conclut Marie-Hélène Certain.
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