A l’occasion de la journée mondiale de la contraception qui aura lieu samedi 26 septembre, Bayer HealthCare vient de publier les résultats d’un sondage (Censuswide) sur la contraception des femmes de 20 à 29 ans. Ainsi, elles sont 65,1% à affirmer être à l’aise pour parler de contraception avec leur médecin. Cependant, 4% d’entre elles se sentiraient embarrassées de discuter de ces sujets avec ce dernier. Que le professionnel soit masculin ou féminin joue finalement assez peu, puisqu’elles ne sont que 12% à préférer en parler avec des praticiens femmes.
Autre enseignement de ce sondage : peu de femmes (4,9%) ont encore recours au DIU. Ce score plutôt modeste peut s’expliquer par le fait qu’elles ne connaissent pas cette méthode contraceptive : 77,2% des jeunes femmes ne se seraient jamais vues proposer une contraception longue durée par leur médecin. Pourtant 44% des femmes qui ont été informées sur le DIU optent pour ce dispositif.
Si les femmes semblent donc être plutôt bien informées sur la contraception en général, ce n’est pas nécessairement le cas sur la contraception d’urgence. Selon un autre sondage HRA Pharma/Harris interactive, elles seraient 28% à n’avoir jamais pris une contraception d’urgence après un rapport sexuel pouvant entraîner une grossesse. Ces chiffres s’expliquent avant tout par le sentiment de se croire protégées (51%) mais aussi par l’oubli pur et simple (35%). Dans certains cas (15%) c’est par souhait de tomber enceinte ou encore par impossibilité de se rendre à une pharmacie (7%).
Le manque de compréhension de la contraception d’urgence explique peut-être aussi les réticences : car si 64% des femmes interrogées affirment en bien connaître le fonctionnement, 51% d’entre elles pensent à tort que cela équivaut à une interruption de grossesse et 16% qu’elles risquent de devenir stériles.
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