Les salles de consommations de drogues à moindre risque, aussi appelées « salle de shoot » n’ont pas augmenté la consommation de drogue ni augmenté la criminalité locale liée au trafic de drogue, selon un rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) portant sur 90 salles d’injection sous supervision médicale. L’observatoire européen souligne en outre une amélioration en termes d’hygiène et de sécurité chez les clients réguliers de ces salles. De plus, ces salles « facilitent plutôt qu’elles ne retardent l’entrée dans des traitements » et « ne conduisent pas à une hausse de la criminalité locale liée au trafic de drogue », estime l’OEDT.
Le dispositif s’adresse à des toxicomanes marginalisés, qui se droguent dans des conditions d’hygiène précaires et ne consultent pas dans les structures spécialisées comme les CAARUD en France.
« L’émergence de nouvelles pratiques d’injection de stimulants, dont les nouvelles substances psychoactives », aux effets encore méconnus, « conduit à une hausse potentielle des risques pour les usagers de drogue », note l’observatoire qui estime que ces salles sont parmi les premiers acteurs à pouvoir identifier de nouvelles tendances de consommation.
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