APRÈS UN PREMIER TEMPS D’ÉVALUATION, et d’identification des pistes d’amélioration, avant la cure, un questionnaire électronique est ensuite envoyé immédiatement après la cure, puis à 3, 6 et 9 mois. En une vingtaine de minutes, le patient auto-évalue les effets des soins sur des critères définis par les médecins experts, ses symptômes au décours de la cure, la consommation de médicaments, son autonomie, etc. Les premiers résultats concernent trois spécialités (rhumatologie, voies respiratoires et phlébologie) et un panel anonyme de 14 013 réponses données immédiatement après la cure (de la saison 2013), de 6460 réponses 3 mois après la cure et près de 1000 à 6 mois de recul.
En rhumatologie.
Ainsi, en ce qui concerne la rhumatologie, l’on constate une diminution de la douleur de 32 %, avant versus 3 mois après la cure, le périmètre de marche s’étant amélioré 7 fois sur 10. Trois mois après la cure, au moins la moitié des curistes prennent moins d’antiarthrosiques, d’anti-inflammatoires et d’antalgiques. Les 3 quarts des curistes ont augmenté leur niveau d’activité physique (résultat maintenu à 6 mois). 78 % considèrent que leurs symptômes et leur état de santé plus globalement se sont améliorés 6 mois après la cure.
Deuxième territoire exploré, les voies respiratoires. Les symptômes, toux, obstruction nasale et expectorations, ont été réduits de près de 30 % trois mois après la cure, la fréquence et l’intensité des crises d’asthme de 35 %. Un curiste sur 2 avait diminué son traitement de fond, toujours 3 mois au décours de la cure, un sur deux son traitement de crise. Enfin, le niveau d’activité physique encore 6 mois après la cure est augmenté pour 62 % des patients.
Pour ce qui est de la phlébologie, huit curistes sur 10 considèrent que leurs symptômes et leur état de santé ont été améliorés par la cure, avec une réduction de la douleur au niveau des jambes de 28 %, des œdèmes de 29 %. Pour neuf curistes sur 10, les jambes paraissent moins lourdes au décours immédiat de la cure.
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