L’ENQUÊTE OSTEOLINK montre que les patientes ont besoin d’information pour s’impliquer davantage dans l’observance de leur traitement. Le dénosumab, un anticorps monoclonal inhibiteur du Rank ligand, élargit l’offre de traitement et améliorer l’observance.
L’International Osteoporosis Foundation a lancé une grande enquête auprès de patientes atteintes d’ostéoporose afin d’évaluer la perception de la maladie. L’enquête montre qu’une patiente sur trois se révèle incapable de citer un facteur de risque et que 57 % des patientes continuent de croire que l’ostéoporose fait simplement « partie du processus de vieillissement » ; 32 % des patientes avouent interrompre leur traitement. Le besoin d’information est mentionné par les patientes. Elles plébiscitent des outils qui leur permettraient d’échanger entre elles, mais aussi avec des experts. « C’est l’objectif du portail Osteolink soutenu par le GRIO qui devrait être lancé en France, fin 2010 », a déclaré le Pr Thierry Thomas (CHU Saint-Etienne, président du GRIO).
Le dénosumab : un schéma de traitement simple.
Malgré les traitements actuellement disponibles, les femmes ne sont pas suffisamment traitées. Chez les médecins généralistes, 30 % des patientes ne reçoivent pas de traitement spécifique (source Thales CMA juin 2009) en raison des contre-indications digestives, des refus (contraintes du traitement)… Or toutes les études le montrent, le risque de fracture augmente avec la non-observance. Ainsi, il apparaît un réel besoin de médicaments mieux tolérés et avec une administration moins contraignante. La mise en évidence du rôle clé du RANK Ligand dans la régulation du métabolisme osseux, a permis la mise au point d’un anticorps monoclonal humain anti-RANKL (le dénosumab). Le dénosumab « imite » l’action de l’ostéoprotégérine et empêche la stimulation des ostéoclastes. L’étude Freedom a montré qu’à trois ans, le dénosumab réduit le risque de fracture vertébrale de 68 % par rapport au placebo et réduit le risque de fracture du col fémoral de 40 %. « Un schéma de traitement simple, sous la forme de deux injections sous-cutanées par an devrait potentiellement améliorer l’observance ce qui constitue un point clé de la prise en charge de l’ostéoporose », a souligné le Dr Claude-Laurent Benhamou (CHR Orléans).
Conférence organisée par Amgen dans le cadre du 22e congrès de la SFR avec la participation du Pr Thierry Thomas (CHU Saint-Étienne), du Pr Philippe Orcel Hôpital Lariboisière) et du Dr Claude-Laurent Benhamou (CHR Orléans).
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