D’une étude sur vingt-quatre mois menée en double aveugle à l’université de Toronto par Sophie Jamal sur 243 femmes ménopausées, indemnes d’ostéoporose, il ressort que des applications cutanées à très petites doses (une fois par jour) de nitroglycérine versus placebo, entraînaient dans le groupe nitroglycérine un épaississement de la corticale osseuse de 25 % au niveau des jambes et de 15 % au niveau des bras. Ces résultats, jamais atteints avec les traitements existants sont encourageants et méritent des recherches plus avancées, notamment pour savoir si la nitroglycérine a un effet sur les fractures ostéoporotiques. Les dérivés nitrés représenteraient alors un moyen peu onéreux pour combattre l’ostéoporose dans le monde.
La nitroglycérine semble agir en ralentissant la destruction osseuse et en accroissant la construction osseuse. Quant aux effets secondaires, on a relevé 5 % de sorties d’étude pour des céphalées.
JAMA, 22 février 2011.
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