Au cours des 12 derniers mois, les patients ont présenté 2 ± 2 crises d’arthrites goutteuses. La dernière crise de goutte avait été traitée par colchicine dans 92 % des cas, AINS dans 36 % des cas ou corticoïdes dans 1 % des cas et ce sur une durée médiane de 15 jours.
Les patients avaient déjà reçu au moins un traitement hypo-uricémiant antérieur dans 80 % des cas (allopurinol dans 99 % des cas) et 79 % d’entre eux avaient soit arrêté, soit changé de traitement hypo-uricémiant au moins une fois depuis le diagnostic. Les raisons invoquées sont l’inefficacité clinique (33 %), biologique (45 %), la survenue d’effets indésirables (7 %) ou une mauvaise observance (26 %). Il faut souligner que la dose d’allopurinol était en moyenne de 200 mg, ce qui représente une dose faible : la dose maximale autorisée en France, chez les sujets ayant une fonction rénale normale, est en principe de 300 mg/j.
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