Les fractures vertébrales ont un impact significatif sur la qualité de vie chez les femmes ménopausées atteintes d’ostéoporose. Douleurs chroniques associées à des fractures non diagnostiquées ou non traitées, troubles associés (déformation osseuse, problèmes gastro-intestinaux et respiratoires), peur de tomber, crainte de nouvelles fractures… : tout cela compromet la qualité de vie.
L’étude SOTI, qui a montré l’efficacité du ranélate de strontium versus placebo sur l’incidence des nouvelles fractures vertébrales, a également permis d’apprécier le retentissement de ce traitement sur la qualité de vie. Elle a porté sur 1 240 femmes ménopausées ostéoporotiques ayant eu au moins une fracture vertébrale. La qualité de vie a été évaluée tous les mois pendant six mois par les questionnaires QUALIOST et SF-36. Résultat : le score total QUALIOST a diminué dans le groupe ranélate de strontium, montrant une qualité de vie préservée par rapport au placebo (p = 0,016). Le bénéfice était à la fois physique et émotionnel. Il y avait aussi une tendance à une amélioration du score SF-36 dans le groupe ranélate de strontium, mais sans différence significative toutefois. Sur trois années, davantage de patientes sous ranélate de strontium (+31 %) étaient sans douleur dorsales versus placebo (p = 0,005), avec un effet significatif dès la première année de traitement.
Osteoporos int (2008) 19: 503-510.
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