Confrontée à l’augmentation constante des demandes d’examens, à d’importantes inégalités géographiques et à des taux de vacance en hausse chez les radiologues (56 % pour les PH à temps plein en 2021), l’imagerie médicale fonctionne à flux tendu et place certains hôpitaux dans des situations délicates : importants délais d’attente, désorganisation dans les services demandeurs d’examens.
Pour répondre à ce problème, l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) publie un mode d’emploi à l’intention des établissements pour déployer « sereinement la téléradiologie ».
La fiche rappelle la réglementation existante (marquage CE, hébergement des données, référentiels relatifs à la télémédecine et au numérique en santé), le modèle économique à suivre ainsi que la liste des cinq grands opérateurs privés avec qui les hôpitaux peuvent décider de travailler.
Six étapes
Le guide dresse également les six étapes incontournables pour réussir la mise en place d’un projet de téléradiologie : choix de la solution, cadrage du projet télémédical, aspects juridico-financiers, déploiement, mise en œuvre médico-organisationnelle, validation et démarrage du projet.
On y retrouve aussi une check-list des points de vigilance (technologie, qualité, documentation, organisation médico-soignante, maillage territorial) et « un examen de téléradiologie pas à pas », avec plusieurs témoignages de médecins experts du sujet à la clef.
Neuf mille radiologues travaillent en France. Plus d’un sur deux (57 %) exerce en libéral.
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