La crise sanitaire a posé deux grands défis pour les centres anticancéreux : la poursuite en toute sécurité du traitement des patients atteints de cancer et le maintien de l’activité de dépistage (lire XXX) et de suivi thérapeutique. « Au plus fort de la crise, on avait entre 20 et 30 % de retard au dépistage, annonce Sophie Beaupère, déléguée générale d’Unicancer. Et une étude de l’Institut Gustave Roussy qui a modélisé ces retards leur attribue une surmortalité de 2 à 3 % ». Il faut donc être très vigilant aujourd’hui pour ne pas aller au-delà de 3 mois de retard.
L’imagerie a une place centrale en oncologie et la crise a provoqué un boom de la télé-expertise. On a pu aussi exporter le suivi à domicile, en lien étroit avec les acteurs de santé, aidé en cela par le développement des traitements oraux.
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