Entre 200 et 300 infirmiers, médecins ou proches de malades se sont rassemblés ce mardi à Paris pour réclamer davantage d'effectifs pour une « psychiatrie plus humaniste » et dénoncer « l'austérité budgétaire qui vide » selon eux « le soin de son sens ».
Journée nationale d'action #psychiatrie 200 à 300 manifestants sous la neige à République @leQdM pic.twitter.com/s0CsHbRc1w
— Toubon QDM (@SebastienToubon) 22 janvier 2019
Les manifestants, rassemblés place de la République sous la neige, répondaient à l'appel de plusieurs collectifs dans des hôpitaux psychiatriques qui se sont mobilisés ces derniers mois – à Amiens, Rouen ou encore Paris –, de syndicats du secteur (SPH, USP) ou encore de la CGT et SUD. Munis de banderoles proclamant « Hôpital en sous France », ou « De l'écoute et pas que des gouttes », ils ont commencé ensuite à défiler vers l'Assemblée nationale.
Sentiment d'abandon
Les participants demandent « les moyens d'accueillir et soigner dignement les patients », d'aider les familles « qui ont le sentiment d'être abandonnées », et dénoncent le recours abusif, faute d'effectif, à l'isolement à la contention des malades.
Agnès Buzyn a indiqué mardi lors d'une conférence de presse qu'elle annoncerait jeudi le « renforcement de certaines mesures » récentes en faveur du secteur.
La ministre de la Santé avait présenté en juin une feuille de route sur la santé mentale, qui avait déçu les professionnels, puis annoncé en décembre une rallonge de 50 millions d'euros, « une paille » selon l'USP.
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