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C’est le 12e module que nous vous proposons (cf. encadré) avec, dans celui-ci, un nouvel éclairage sur une affection sous-diagnostiquée : la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Ce module de formation interactive est disponible dès aujourd’hui sur notre site internet (www.lequotidiendumédecin.fr), en bas à droite de notre page d’accueil. Cliquez sur la e-FMC pour arriver sur l’écran de départ. En quelques secondes, le Pr Thomas Similowski (service de pneumologie et de réanimation médicale, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris) donne le ton dans une courte vidéo d’introduction. « La BPCO est la plus fréquente des maladies respiratoires après 45 ans. Elle touche 50 % des fumeurs après 65 ans. Elle tue autant que l’infarctus du myocarde, mais avant cette issue fatale, elle génère un handicap insidieux et sévère. Les patients banalisent les symptômes, s’adaptent à la déficience physique et ne rattachent pas leur mal-être à une affection respiratoire. Le médecin généraliste a un rôle essentiel dans le dépistage de cette affection en proposant une mesure du souffle à tous les fumeurs de plus de 40 ans qui consultent pour un problème non-respiratoire. Cela permettrait d’emblée de prendre des mesures thérapeutiques et d’éviter les exacerbations tant redoutées. »
Mise au point
Une mise au point téléchargeable (PDF) figure sur la gauche de l’écran du module. Elle comprend un auto-questionnaire de 5 questions très simple pour un dépistage, dans la salle d’attente ou en consultation. Une réponse positive à trois questions est une incitation à un test respiratoire. « Le débit de pointe ou " peak – flow " n’est pas l’instrument idéal mais c’est mieux que rien si l’on n’a que cela à disposition », souligne ce spécialiste. Le diagnostic final de l’obstruction bronchique est spirométrique. Un bilan de l’état général est souvent négligé. Il faut évaluer le retentissement sur l’activité, la qualité de vie notamment l’activité sexuelle. Il est utile de dépister une dépression. Un bilan somatique est détaillé par ce pneumologue avec un plan de traitement sans ou avec les exacerbations.
Cas cliniques interactifs
L’originalité de ce e-learning réside dans les cas cliniques interactifs figurant au centre de l’écran d’accueil. Il y en a trois. Au fil d’une histoire clinique, il vous est fait une succession de propositions binaires ; chaque réponse est commentée par l’auteur. Des informations complémentaires viennent étoffer son argumentation. Ce sont des « INFO + ». Elles sont accessibles sur les écrans et stockées dans l’ascenseur « En savoir plus » en page d’accueil. Le premier cas concerne Georges, 65 ans qui fume un paquet de cigarettes par jour depuis 45 ans. Inquiété par une campagne d’information, il craint d’avoir une insuffisance respiratoire. Comment interpréter sa spirométrie, quel traitement lui donner ? Quelle est la place du programme de réhabilitation respiratoire et des associations médicamenteuses ? Le deuxième cas est celui de Solange, 50 ans. Elle est suivie pour une BPCO modérée et consulte pour une expectoration verte et fébrile. Comment la prendre en charge ? Quand instaurer une antibiothérapie voir une corticothérapie ?
Le troisième cas concerne Étienne, 70 ans. Sa BPCO est modérée. Il souffre depuis peu d’une hypertension artérielle. Quels sont les traitements compatibles avec sa BPCO ? Comment interpréter la survenue d’œdèmes des membres inférieurs ? La réponse n’est pas toujours évidente et ce mode de formation ludique permet d’être moins passif dans sa formation médicale continue.
Autoévaluation
Mais le « jeu » ne s’arrête pas là. Chaque module est associé à une autoévaluation interactive de 10 QCM.
En savoir plus
Nous l’avons dit, les cas cliniques renvoient à des « INFO + » stockées dans la colonne « En savoir plus ». Les textes sont consultables directement avec un simple clic.
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