L’arrivée de l’intelligence artificielle pourrait améliorer la quantification automatisée par scanner des pneumopathies interstitielles diffuses (PID). En particulier en ce qui concerne la prédiction de la sévérité de la maladie et son évolution. « En l’absence de biomarqueur, il y a des patients pour lesquelles on ne sait pas s’il est opportun de délivrer un traitement – pouvant se révéler efficace mais non dépourvu d’effets secondaires parfois pénibles », souligne le Pr Pierre-Yves Brillet (Bobigny).
« Aujourd’hui, il y a des recherches sur l’analyse des images de scanner (particulièrement la texture, mais pas uniquement) pour développer des logiciels capables d’identifier l’extension de la maladie (avec une performance équivalente aux meilleurs experts) et travailler sur d’autres biomarqueurs d’imagerie candidats (quantification vasculaire, sévérité des bronchectasies de traction). Dans les années qui viennent, on attend des résultats plus performants grâce aux réseaux neuronaux », indique le Pr Brillet.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024