Malgré ces constatations rassurantes et pleines d’espoir pour l’avenir, les infections invasives et les pneumopathies à pneumocoques restent une préoccupation majeure de santé publique sur le plan mondial, et ce particulièrement pour celles dues aux sérotypes non vaccinaux. En effet, depuis l’introduction de la vaccination par PCV7, l’analyse des sérotypes des souches isolées des infections invasives à pneumocoque montre une disparition presque totale des sérotypes contenus dans le vaccin et une émergence relative de souches dites non-vaccinales, c’est-à-dire non contenue dans le PCV7. L’incidence globale des infections invasives à pneumocoques reste tout de même bien en deçà des incidences décrites avant l’introduction de la vaccination (2).
Parmi les sérotypes non vaccinaux retrouvés dans les méningites et les infections bactériémiques chez les enfants de moins de 2 ans, deux sont prépondérants : 7F et 19A. L’utilisation de nouveaux vaccins comprenant plus de valences et en particulier du PCV13 (recommandé en France depuis 2010) chez les enfants de moins de 2 ans permettra probablement de contenir l’émergence relative de ces souches, qui nécessitera une surveillance épidémiologique pour les années à venir.
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