Les indications de la correction par lunettes des troubles réfractifs ont été revues. La question ne se pose pas en présence d’une pathologie, quelle qu’elle soit (strabisme, amblyopie, cataracte, glaucome congénital, etc.), où la prescription de lunettes est systématique. La correction doit être totale, la puissance étant mesurée après instillation de collyre cycloplégique. C'est dans le cadre du dépistage d’une anomalie de la réfraction que l'attitude a récemment évolué. « Auparavant, on corrigeait toujours une hypermétropie supérieure à 3,5 δ, rappelle le Pr Arnaud Sauer (Strasbourg). Désormais, en l’absence de symptômes, on ne le fait plus systématiquement. De même, en cas de myopie, il était jusqu’alors préconisé de sous-corriger. Ce dogme a été remis en cause et il est maintenant préconisé de normo-corriger ».
La correction évolue
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Publié le 15/02/2018
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Source : Bilan Spécialiste
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