L’allergie alimentaire pourrait aussi bénéficier prochainement de nouvelles avancées. Le dogme de l’éviction totale de l’aliment responsable de l’allergie étant tombé depuis plusieurs années, l’induction de tolérance est désormais préconisée. Elle se fait en donnant de petites quantités de l’aliment que l’on trouve dans le commerce. Mais, cela s’avère facile pour certains aliments comme l’œuf, c’est bien plus délicat pour d’autres allergies, comme l’arachide. « Les enfants allergiques à la cacahuète se voient actuellement proposer un Curly par semaine, mais l’expérience montre que nombre d’entre eux n’aiment pas ce gâteau apéritif, explique le Dr Cros (Brest). Un laboratoire devait sortir le Palforzia, une poudre de graines d’arachide en gélules, ce qui aurait permis de résoudre le problème, mais ce ne sera finalement pas le cas. On attend désormais un patch épicutané à l’arachide, qui est en cours d’étude. »
Chez les allergiques alimentaires sévères, des études sont également en cours pour vérifier si les biothérapies pourraient faciliter l’initiation d’une induction alimentaire, « d’autant que ces enfants (et leurs familles) vivent dans l’angoisse d’en consommer et de déclencher une réaction sévère », souligne le spécialiste.
Savoir évoquer une dermatose neutrophilique
Un Pots encore mal connu
Marfan et enceinte
PID de la sclérodermie systémique