Les ANC pour le DHA doivent être compris entre 200 et 300 mg/jour, et ceux pour l’ALA doivent être compris entre 0,5 % et 1,5 % de l’apport énergétique total. En effet, chez les femmes enceintes et allaitantes, la teneur en acides gras polyinsaturés (AGPI) précurseurs et à longue chaîne des séries oméga-3 et oméga-6 a un impact considérable sur le développement du système nerveux central du ftus et du nouveau-né. « Le DHA - principal AGPI à longue chaîne de la série oméga-3 - exerce des effets favorables sur les fonctions cérébrales et visuelles » a expliqué le Pr Philippe Guesnet (Dijon). Or, le développement périnatal est la période la plus active d’incorporation du DHA. « Sa concentration cérébrale est fixée essentiellement par le niveau d’apport alimentaire d’AGPI oméga-3 incluant l’ALA et le DHA. »
Chez le nouveau-né et le nourrisson, jusqu’à l’âge de six mois, les ANC en DHA doivent être compris entre 0,2 et 0,5 % des acides gras totaux. Ils viennent appuyer la proposition d’ajouter du DHA dans les laits infantiles à un taux équivalent à celui du lait maternel. Ce qui permet de compenser le manque de DHA constaté chez les nourrissons nourris au lait artificiel par rapport à ceux allaités au sein maternel.
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