DANS L’OCCLUSION de la veine centrale de la rétine, les auteurs soulignent l’intérêt de ces résultats, car il n’y a pas de traitement efficace à ce jour. Un groupe de 271 patients âgés de 68 ans en moyenne, a reçu des injections de triamcinolone, à raison de trois par an pendant trois ans. On observe un ralentissement de la perte de la vision. Comparativement aux patients non traités, les patients qui ont reçu la triamcinolone ont une probabilité multipliée par cinq de gagner de l’acuité visuelle un an après la fin du traitement. Le dosage de 1 mg se révèle supérieur en terme de rapport bénéfices/risques que l’autre dosage testé, qui est de 4 mg. Le bénéfice s’exprime par un gain de vision de lignes sur un cadrage, correspondant à la possibilité de lire des lettres deux fois plus petites qu’auparavant.
Dans le cas de l’occlusion d’une branche veineuse rétinienne, le traitement standard est représenté par le laser. L’étude SCORE montre que l’injection dans l’il de triamcinolone et le traitement par laser permettent d’obtenir des bénéfices identiques, mais qu’il y a moins d’effets secondaires avec le laser. Le groupe était constitué de 411 personnes, d’âge moyen de 67 ans, qui ont été traitées tous les quatre mois pendant trois ans. Un an après le traitement, un nombre égal de patients (20 à 30 % dans chaque groupe) a perçu une amélioration de la vision : un gain de trois ou quatre lignes sur un cadrage, soit l’équivalent de l’identification de lettres deux fois plus petites qu’auparavant. Cependant, les patients qui ont reçu l’un ou l’autre dosage de corticostéroïdes présentent un risque accru de développer une cataracte ou une augmentation de la pression intraoculaire comparativement à ceux qui ont eu le laser. Entre un et deux ans après le début du traitement, le groupe des patients qui ont reçu 4 mg de triamcinolone avait une probabilité augmentée de devoir être traités chirurgicalement pour une cataracte.
Archives of Ophtalmology, 14 septembre 2009.
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