La surprise est de taille. Au nombre des modifications que la maternité crée chez la femme, il en est de bonnes. Puisqu’il faut ajouter dorénavant l’augmentation de volume… du cerveau. Ce que viennent de découvrir les chercheurs américains de l’équipe de Pilyoung Kim. Mieux encore. Plus la jeune maman s’extasie, s’enthousiasme devant son nouveau-né et plus le développement de la matière grise se fait intense.
Attention, préviennent les chercheurs, pas de fantasmes ! L’IRM montre que le gain, s’il est réel, demeure faible, et se fait dans les régions impliquées dans la motivation maternelle (hypothalamus), le traitement de l’émotion et de la récompense (substance noire et amygdale), l’intégration sensorielle (lobe pariétal), le raisonnement et le jugement (cortex préfrontal). Ce qui n’est déjà pas mal.
L’enquête a été menée chez 19 jeunes mamans de 33 ans ou plus, toutes allaitantes et indemnes de dépression du post-partum. Une IRM était réalisée de 2 à 4 semaines avant la naissance et de 3 à 4 mois après.
Des explications sont possibles. Le remodelage cérébral pourrait être la conséquence des afflux hormonaux. Ou bien encore la conséquence d’intenses informations sensorio-tactiles qui stimulent les aires cérébrales orchestrant le répertoire nouveau des interactions avec un bébé.
Behavioral Neuroscience, vol. 124, n° 5.
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