Des études épidémiologiques avaient déjà suggéré que la caféine était bénéfique aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Les résultats obtenus chez la souris et publiés dans le revue « Neurobiology of Aging » par les chercheurs de l’UMR 837 et des universités Lille 2 et Lille-Nord viennent de montrer l’implication de la protéine Tau dans cet effet protecteur.
Les chercheurs de cette même unité, dirigée par Luc Buée, avaient démontré en 2011 la capacité de la protéine tau à protéger l’ADN contre les lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer et de nombreuses taupathies. Dans cette nouvelle étude, ils fournissent la preuve expérimentale que la prise régulière de caféine chez la souris prévient la transformation de protéines tau normales en protéines tau phosphorylées, dont l’accumulation est responsable de ces pathologies.
Vers un essai clinique ?
Pour y parvenir, les chercheurs ont étudié l’évolution de souris transgéniques incapables de fabriquer des protéines tau normales qui ont reçu pendant 10 mois de la caféine par voie orale, à raison de 0,3 g/l dans leur eau de boisson. Ils ont observé que de telles souris développaient une pathologie moins importante du point de vue de la mémoire que celles qui ne prenaient pas de caféine. « Ces résultats vont dans le sens d’une contribution importante des facteurs environnementaux dans le développement de la maladie d’Alzheimer », explique le chargé de recherche David Blum, qui a supervisé ces travaux, dans un communiqué de l’INSERM. « Nous souhaitons maintenant identifier la cible moléculaire responsable des effets bénéfiques de la caféine, et mettre sur pied un essai clinique à base de caféine chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ».
Cyril Laurent et al, Beneficial effects of caffeine in a transgenic model of Alzheimer’s Disease-like Tau pathology, Neurobiology of Aging, publication en ligne du 31 mars 2014
Des études épidémiologiques avaient déjà suggéré que la caféine était bénéfique aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Les résultats obtenus chez la souris et publiés dans le revue « Neurobiology of Aging » par les chercheurs de l’UMR 837 et des universités Lille 2 et Lille-Nord viennent de montrer l’implication de la protéine Tau dans cet effet protecteur.
Les chercheurs de cette même unité, dirigée par Luc Buée, avaient démontré en 2011 la capacité de la protéine tau à protéger l’ADN contre les lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer et de nombreuses taupathies. Dans cette nouvelle étude, ils fournissent la preuve expérimentale que la prise régulière de caféine chez la souris prévient la transformation de protéines tau normales en protéines tau phosphorylées, dont l’accumulation est responsable de ces pathologies.
Vers un essai clinique ?
Pour y parvenir, les chercheurs ont étudié l’évolution de souris transgéniques incapables de fabriquer des protéines tau normales qui ont reçu pendant 10 mois de la caféine par voie orale, à raison de 0,3 g/l dans leur eau de boisson. Ils ont observé que de telles souris développaient une pathologie moins importante du point de vue de la mémoire que celles qui ne prenaient pas de caféine. « Ces résultats vont dans le sens d’une contribution importante des facteurs environnementaux dans le développement de la maladie d’Alzheimer », explique le chargé de recherche David Blum, qui a supervisé ces travaux, dans un communiqué de l’INSERM. « Nous souhaitons maintenant identifier la cible moléculaire responsable des effets bénéfiques de la caféine, et mettre sur pied un essai clinique à base de caféine chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ».
Cyril Laurent et al, Beneficial effects of caffeine in a transgenic model of Alzheimer’s Disease-like Tau pathology, Neurobiology of Aging, publication en ligne du 31 mars 2014
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